Ok ! Je l’admet, tenter d’aller voir un film au ciné le jour même
de sa sortie, c’est purement et simplement du suicide ! Mais bon, Mercredi
11, c’était ça ou Maigrir à tout prix sur M6.
À ma grande surprise, encore de la place dans la salle… (Et là, c’est
le moment où tu te dis que tu viens surement de banquer pour un navet... )
M’aurait-on menti en qualifiant cette comédie de « nouvel Intouchables » ?
Et bien en fait, presque pas ! J’ai ri, beaucoup même, face
à une bande de potes qui, honnêtement, me rappelle la mienne et toute la
débilité qui la caractérise ( et je ne parle pas de l’âge mental proche de 12
ans!)
En gros Radiostars, c’est l’histoire de mecs qui présentent LA
matinale sur LA chaîne star des ondes radiophoniques et qui, à cause d’une
absence totale du sens des responsabilités, font baisser l’audience et
conduisent BLAST FM à descendre à la…2ème place ! (oui, on ne
dirait pas comme ça, mais apparemment c’est très très grave !)
Ils sont donc réduits à effectuer une tournée dans tous les endroits de
France où l’audience a baissé !
Monteux, Beauchastel, Mornas (arrêtez moi quand l’une de ces villes
vous dit quelque chose) ou encore Courthezon. Villes ou villages ? dans
lesquelles ils vont rencontrer des gens inintéressants (celui qui crée le
Chocuccino -inverse du capuccino ndlr- et qui ne comprend pas pourquoi personne
ne comprend le concept…) ou complétement azimutés (une jolie blonde…néo
nazie ; un homme au front tatoué « Curly » pour quelques
milliers d’euros). Je ne manquerai pas de mentionner mes séquences coup de cœur
avec le personnage de Leonard de Vitry (oui c’est bien son nom…), grosse
caricature de Booba, qui ajoute un coté "Thug"(et forcément drôle) au
film!
Je jure que j’ai tenté de mettre de côté mon attrait pour la
communication dans ce post, mais le placement de produits (largement plus
courant dans les films américains) au sein de Radiostars a vite eu
raison de moi. C’est juste hallucinant ! Vous aurez bien évidemment
remarqué le titre du film marié au logo de la marque Supreme. Je m’étais
presque questionnée sur le rapport entre les deux, et bien autant dire qu’il n
y en a pas (un simple rapport visibilité-rendements que nous, victimes du
capitalisme et de la société de consommation ne pouvons comprendre = autant
dire qu’on tombe complètement dans le panneau) !
En bref, un Clovis Cornillac au charisme impressionnant qui m’en rend
presque amoureuse (don’t judge me !), un Manu Payet à l’attitude toujours
aussi naturelle, sans oublier un Douglas Attal touchant et un Pascal Demollon
hilarant !
Romain Levy persiste et signe avec un long-métrage astucieux, qui
jusqu’au générique de fin conserve l’ambiance « radiophonique »,
grâce à une bande son, coupée par des jingle BLAST FM.
« BLAST, tu montes le son…et tu fermes ta
gueule ! ». On ne peut faire plus clair...
Johanna
Le film n'est pas original, ça ressemble beaucoup aux films américains ! dommage :(
RépondreSupprimeren fait le terme "cappucino" vient de la couleur de la robe des capucins
RépondreSupprimerc'est clair que ca change la vie de savoir cela quand a Clovis Cornillac pour etre tout a fait franc ; mais non ca nous entrainerait trop loin
a part ca il fait beau en indo .... grosses bisoutes
Habitant à Mornas, je t'assure que le village me dis quelque chose, ainsi que se voisins ;)
RépondreSupprimerPar contre ils se foutent de la gueule du monde lorsque qu'il enchainent les village sur l'autoroute (vers 1h15 de film à peu prés) : courthezon - uchaux - piolenc ect..
Non seulement ses villes/villages ne sont pas dans l'ordre (il faudrait faire un trajet en étoile pour suivre toutes ses destinations), mais de plus l'autoroute n'y passe pas.
Sans compter que le beau village sur une colline ou est tourné la scene dans le mc do n'est pas de tout Mornas...