Près
de 5h de direct qui m’ont fait comprendre pourquoi je n’avais jamais regardé en
intégralité le Superbowl. A moins d’être sur le continent lors de la diffusion
ou d’être un frappé de football américain, nul ne peut vaincre le sommeil face
à un programme entrecoupé de publicités tous les quarts d’heures!
Pourtant,
chaque année, le SUPERBOWL est un évènement, et ce, également en France. La plupart du temps, ceux qui vous en
parleront n’y connaîtront pas grand chose (comme moi) ou n’auront pas tenu jusqu’à
la fin du match! Mais le Superbowl n’est pas seulement un événement sportif, il
est un spectacle offert au monde entier. Le show de la mi-temps et les pubs
sont repris, visionnés et partagés partout.
C’est le rêve américain sponsorisé par Coca, Doritos et Budweiser.
Cette
année encore, les ricains n’ont pas déçu. 2 frères comme entraîneurs et
adversaires, une légende du football ( Ray Lewis, également incriminé dans une
affaire de double meurtre) pour qui c’était le dernier match, une remontée de
points historique, une fin de match dans laquelle tout est possible : Hollywood
n’aurait pas craché sur le scénario. Mais tout rois du monde qu’ils sont, les
Américains ne sont pourtant pas épargnés par la p’tite panne qui fout la honte!
La CAN nous avait offert le poteau qui s’affaisse en plein match, le Superbowl,
lui, nous fait le coup de la panne électrique (AH BAH TIENS C’EST PAS A LA
COUPE DE FRANCE QUE CA ARRIVERAIT CA! Prends ça l’Amérique).
Bon,
par contre ce que nous offre ni la CAN ni la Coupe de France, c’est une
mi-temps ou une Beyonce en petite dentelle trémousse son popotin tout en
faisant revenir ses copines des Destiny’s Child (Prends ça l’Univers!). Le seul commentaire à faire de sa prestation
est qu’elle confirme bien qu’aujourd’hui, elle est la reine, la seule et la
vraie (et qu’il est criminel de, ne serait-ce que penser à la mettre sur le
même plan qu’une certaine Rihanna!).
Même
si j’ai souvent eu l’impression que cette petite fête se résumait à : la pub,
la pub, la pub, Beyoncé, la pub, le noir, la pub, la pub… il faut avouer que la
machine envoie du rêve. On est en pleine culture pop avec pom-pom girls,
joueurs aux gueules d’acteurs, stars et grandes marques. Une imagerie que l’ont
connaît tous, amateur ou non de football américain.
Finalement,
c’est donc Baltimore qui a gagné (34-31) alors que San Francisco était remonté
au score au point de pouvoir remporter la victoire à trente secondes de la fin.
C’est à ce moment-là qu’on oublia les pubs, les stars et tout le folklore pour
un suspense et une intensité que seul le sport peut nous offrir. A l’image de
la soirée, John Harbaugh, l’entraîneur des BaltimoreRavens, nous offrit une
jolie conclusion : « It’s never easy, it’snever pretty, it’s never perfect but
it is us! ».
Abernathy
Kiddo