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lundi 4 février 2013

Le Show Superbowl


Près de 5h de direct qui m’ont fait comprendre pourquoi je n’avais jamais regardé en intégralité le Superbowl. A moins d’être sur le continent lors de la diffusion ou d’être un frappé de football américain, nul ne peut vaincre le sommeil face à un programme entrecoupé de publicités tous les quarts d’heures!

Pourtant, chaque année, le SUPERBOWL est un évènement, et ce, également en France.  La plupart du temps, ceux qui vous en parleront n’y connaîtront pas grand chose (comme moi) ou n’auront pas tenu jusqu’à la fin du match! Mais le Superbowl n’est pas seulement un événement sportif, il est un spectacle offert au monde entier. Le show de la mi-temps et les pubs sont repris, visionnés et partagés partout.  C’est le rêve américain sponsorisé par Coca, Doritos et Budweiser.

Cette année encore, les ricains n’ont pas déçu. 2 frères comme entraîneurs et adversaires, une légende du football ( Ray Lewis, également incriminé dans une affaire de double meurtre) pour qui c’était le dernier match, une remontée de points historique, une fin de match dans laquelle tout est possible : Hollywood n’aurait pas craché sur le scénario. Mais tout rois du monde qu’ils sont, les Américains ne sont pourtant pas épargnés par la p’tite panne qui fout la honte! La CAN nous avait offert le poteau qui s’affaisse en plein match, le Superbowl, lui, nous fait le coup de la panne électrique (AH BAH TIENS C’EST PAS A LA COUPE DE FRANCE QUE CA ARRIVERAIT CA! Prends ça l’Amérique).

Bon, par contre ce que nous offre ni la CAN ni la Coupe de France, c’est une mi-temps ou une Beyonce en petite dentelle trémousse son popotin tout en faisant revenir ses copines des Destiny’s Child (Prends ça l’Univers!).  Le seul commentaire à faire de sa prestation est qu’elle confirme bien qu’aujourd’hui, elle est la reine, la seule et la vraie (et qu’il est criminel de, ne serait-ce que penser à la mettre sur le même plan qu’une certaine Rihanna!).

Même si j’ai souvent eu l’impression que cette petite fête se résumait à : la pub, la pub, la pub, Beyoncé, la pub, le noir, la pub, la pub… il faut avouer que la machine envoie du rêve. On est en pleine culture pop avec pom-pom girls, joueurs aux gueules d’acteurs, stars et grandes marques. Une imagerie que l’ont connaît tous, amateur ou non de football américain.

Finalement, c’est donc Baltimore qui a gagné (34-31) alors que San Francisco était remonté au score au point de pouvoir remporter la victoire à trente secondes de la fin. C’est à ce moment-là qu’on oublia les pubs, les stars et tout le folklore pour un suspense et une intensité que seul le sport peut nous offrir. A l’image de la soirée, John Harbaugh, l’entraîneur des BaltimoreRavens, nous offrit une jolie conclusion : « It’s never easy, it’snever pretty, it’s never perfect but it is us! ».

Abernathy Kiddo

jeudi 22 novembre 2012

BE STREET RETRO MOVIES : Maman j’ai raté l’Avion @CENTQUATRE

                


Né dans les années 90 ?! Il y a dans ce cas un film, un seul qui a marqué votre enfance. Je parle d’enfance, mais soyons honnêtes, encore aujourd’hui je regrette de ne pas avoir pu vivre ce qu’a vécu Kevin McCcallister : terrasser des méchants à coups de mécanismes ultra élaborés ! Vous voyez de quoi je parle : cordes tendues en bas des portes ou lancement de seau d’eau ou de peintures en pleine tête… Tout pour rendre votre vie d’enfant palpitante.
Le truc qu’on oublie souvent de se dire, c’est que nos vies à nous étaient nulles. Pourquoi? Tout simplement parce que tout ça, lui il le faisait avec des méchants, des vrais, et ses mécanismes à lui…bah ils marchaient !

Je ne sais pas pour vous mais en ce qui me concerne, d’une part, mes « pièges » ne fonctionnaient pas, de deux ils étaient réservés à ma mère et enfin le risque de me prendre une méga gifle capable de m’encastrer dans un mur à l’issue, était presque assuré ! Du coup, obligées avec mes copines de se rabattre sur la construction de supers cabanes à l’aide de chaises, de draps et de coussins (real shitty life !) ou de parcours « Indiana Jones » (pas besoin de vous expliquer ce que c’est, vous l’avez fait aussi !) 

Mes traumatismes et regrets d’enfances étant révélés, je peux revenir au sujet principal de mon post (je me suis quelque peu égarée en chemin). Le 1er Décembre à l’occasion du Marché de Noël Sosh, les BE STREET RETRO MOVIES reviennent et vous propose de visionner au CENTQUATRE ce film culte (c’est sur liste alors faites ce qu’il faut) ! 

Ah je parlais de Maman, j’ai raté l’avion, mais ça vous l’aviez compris…

http://www.be-street.com/category/event/

Johanna

*Home Alone, 1990, Chris Columbus

 

lundi 19 novembre 2012

Paris ? Paris !


Loin des yeux, loin du cœur. Paris adorée, jamais  cette affirmation ne s’appliquera à ton cas. A défaut de couler dans mes veines, c’est dans mon esprit, mon corps et mon cœur que tu vis.

Pauvre expatriée que je suis désormais, il m’est impossible de t’oublier. Plus qu’une simple origine, tu fais de tes habitants de vraies starlettes dans le monde entier. Un simple « Where are you from ? » se transforme en gémissements émoustillés : « PARIS ! Paris Paris ? » Pas bêtes, ces derniers ont bien compris qu’un certain nombre d’individus issus de la très grande région parisienne avaient tendance à légèrement tricher sur leur lieu d’habitat.

Pour nous, qui sommes nés dans ton fort, y avons grandi, trainé, zoné, glandé, galéré. Pour ceux, qui en connaissent tous les recoins. Qui ont fait de tes rues leur quotidien, et de tes transports leur enfer. Pour nous tous, tu es aussi bien notre icône que notre cauchemar.

La vérité est que ta popularité est proportionnelle à la détestation que les gens nous portent. Je t’ai toujours défendu, sache-le, quand on t’accusait d’être agressive ou de manquer d’hospitalité. « Des clichés », je répondais, sûre de moi. Je vantais ta douceur, ta culture, ton style et ton éclectisme. Aux insultes et autres moqueries nous devrions acquiescer bêtement ? Non ! Je le portais en principe, côte à côte nous nous défendrons face à la jalousie de ceux qui par complexe d’infériorité se permettait de te trouver tous les maux. J’étais enfin devenue la parisienne haïe du reste de la France !

Seulement, loin des regards de tes pourfendeurs, dans le cercle fermé des Parisiens, nous l’avouons : tu es loin d’être l’endroit parfait. Il n’y a bien plus que dans l’imaginaire des Chinois que tu restes la ville idyllique des cartes postales (et dans les films de Woody Allen).

Ton problème, ma chère c’est que tu es une indétrônable coincée. Loin de l’extravagance et de l’ouverture d’esprit de tes semblables anglophones, tu juges, tu médises, tu insultes. Aussi féminine que tu sois, tu transformes en prises de tête quotidiennes la vie de tes habitantes. Pas question de sortir en mini-jupe ou en shorty, sous peine de recevoir surnoms et autres quolibets. La vérité ma jolie, c’est que ce défaut me fera un jour te quitter définitivement. Malgré tout l’amour que je te porte, rien ne vaut la liberté d’être une biatch en toute tranquillité.

Pourtant, je le sais, c’est dans ce grand bordel parisien que je suis chez moi. Loin, j’en reviens presque à regretter l’odeur d’urine de la ligne 13 ou le rappeur roumain unijambiste et borgne de la ligne 2. Le bruit, ta folie et ton insolence me manquent. Quand on a goûté à ta cadence, tout nous paraît bien mou après… C’est vrai, je l’aime aussi ton côté mauvais garçon, mais c’est ce qui me fera te quitter. L’héroïne ne se marie jamais avec le bad boy c’est bien connu.

Sache, que là ou je suis, je prends le bus seule, la nuit, sans peur et je peux jouer sans risque à Tétris sur mon Iphone dans le métro. Je n’ai pas besoin, non plus, d’hypothéquer ma maison pour prendre un verre en boîte de nuit ou bien de présenter cinq lettres de recommandation pour louer un appartement. Je m’aperçois, de plus en plus, que je suis fatiguée de ton irrespect, de tes regards malsains, de ton incivilité.

Alors, voilà, je doute. Comme Sofiane avec Nabila, je suis dingue de toi. Ce n’est pas ton boule qui me fera revenir, mais presque. Parce que nulle part ailleurs, je ne retrouve pareille beauté. Surtout, parce que je n’ai jamais autant cru au fait qu’on pouvait, à ce point, appartenir à un endroit.

Lettre d’amour ou de rupture ? J’ai encore le temps d’y réfléchir. Mais sache que comme toutes les histoires d’amour, tu as une date de péremption et que tu pourrais perdre à n’importe quel moment l’un de tes plus fidèles soldats.

Abernathy Kiddo

lundi 12 novembre 2012

Le M.U.R de l’Art @Espace des Blancs Manteaux


Hey people!
Du jeudi 8 au dimanche 11 novembre, se tenait en plein cœur du Marais la 2ème édition du M.U.R de l’Art, événement typiquement axé sur l’univers du street-art.
À l’occasion, l’Espace des Blancs Manteaux s’est transformé en un véritable espace de création!

On déambule parmi performances live et multiples ateliers où les artistes parviennent à établir leur propre univers sur quelques mètres carrés seulement.

L’entrée du lieu, aménagée en atelier grandeur nature, nous plonge directement dans le bain et nous en met plein la vue ; les différentes odeurs d’encres et de peintures entremêlées en disent aussi long sur ce que l’événement nous réserve….

Jean Faucheur, Speedy Graphito, Le Cyclop, Smole, Smash 137, Kashink, Katre et bien d’autres artistes ont investi le lieu pour en faire un espace authentique, clairement représentatif d’une diversité incroyable en perpétuel renouvellement!

Petit plus : Samedi, l’artiste Nasty, déjà vu à la Galerie Celal ici, s’appropriait un ancien espace publicitaire de 3X8m. Une bouffée d’air frais et une explosion de couleur dans un Paris encore bien gris.
C’est au niveau du 107 de la rue Oberkampf que ça se passe. Pour le moment c’est Nasty, dans deux semaines un autre prendra sa place alors ne traînez pas ! 

Johanna 


Association Le M.U.R
http://lemur.asso.fr
https://www.facebook.com/lemuroberkampf

jeudi 25 octobre 2012

Obama's America: Les mille visages de l'Amerique @Dorothy's Gallery


Vous l'avez surement remarqué, on est en pleine campagne électorale américaine ( dans le cas contraire on peut en déduire que regarder la télé ou allumer la radio n'est simplement pas dans vos habitudes...et Internet?...Connais pas?! Bon passons...)

Deux candidats, des débats, des coups fourrés... Bref la course à la présidence!
Pour souligner cet évènement, la Dorothy's Gallery organise une exposition comme on en trouve rarement.
Des artistes s'y rassemblent et expriment leur soutien à ...Obama.
Qu'on l'aime ou pas, il est assez intéressant de se retrouver dans un lieu artistique où l'éloge d'une personnalité politique est clairement assumé.

Mais cette expo, ce n'est pas juste cela! Il s'agit aussi d'artistes qui, à travers des oeuvres peu communes mettent en avant leur propre vision des Etats-Unis, leur pays d'origine, mais aussi les visages et symboles capables d'en être la représentation.
Des conférences centrées sur la campagne éléctorale américaine sont aussi organisées (en anglais notamment. On s'y croirait...), des projections ou encore des représentations théâtrales. De quoi donner un sens à cette exposition qui parvient clairement à se fondre dans l'actualité.

Rendez-vous donc dans "la plus américaine des galeries parisiennes" jusqu'au 10 novembre (aussi valable pour les hermites allergiques aux infos et aux médias...)

Johanna

 



Dorothy's gallery - American Center for the Arts
27 Rue Keller
75011 Paris


lundi 8 octobre 2012

Sur papier @Galerie Celal



Bon OK, le temps est tout pourri, mais le mieux dans ce cas c’est tout de même d’éviter de rester chez soi à ne rien faire alors qu'il y a vraisemblablement  plein de choses à voir à l’extérieur !

Comme d’habitude, la Galerie Celal nous offre une exposition très appréciable.
Un panel d’artistes aux styles bien distincts investissent le lieu pour y exposer des œuvres réalisées sur un seul et unique support : le papier !
J’ai pris plaisir à revoir le travail de certains que je connaissais déjà et que j'avais parfois eu l’occasion de découvrir au sein même de la galerie.

On y retrouve donc Pro176, Smash137, Nasty, Serge Kliaving, Popay, Graphic Surgery et bien d’autres…  Vous avez jusqu’au 20 octobre pour en profiter !

Johanna 


Galerie Celal
45, rue Saint-Honoré
75001 Paris